Licence CC0

Par David Olivier

 

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Cela signifie que contrairement à ce qui se passe avec les diverses licences «libres», je ne retiens aucun droit sur mes textes, qui peuvent être utilisés y compris à des fins commerciales, y compris sans en citer l'auteur et sans m'en avertir. La seule chose que l'on ne peut pas faire est de se faire passer pour l'auteur de ces textes avec pour effet de s'accaparer un droit d'auteur à leur propos. En somme, c'est comme pour un texte de Victor Hugo: n'importe qui peut se servir des Misérables comme il l'entend, et peut même (s'il ne crait pas le ridicule) prétendre en être l'auteur, mais ne peut pas ce faisant en interdire l'usage à d'autres.

Cela n'empêche...

... qu'il est gentil - et il est éthiquement juste d'être gentil - de me signaler les usages que l'on ferait de mes textes.

Par ailleurs, la renonciation aux droits d'auteur n'implique pas une renonciation aux recours que je pourrais faire contre une déformation à caractère diffamatoire de mes propos. De manière générale, je ne trouve pas souhaitable de recourir aux tribunaux pour régler les questions d'opinion; mais je ne renonce pas de manière absolue à une telle possibilité.

Pourquoi

La notion de propriété se veut fondée comme principe par diverses philosophies libérales. Je trouve contestable cette vision libérale - si ce n'est que parce qu'elle s'appuie fondamentalement sur la croyance en l'identité personnelle. Cependant, même si je l'acceptais, je ne pourrais accepter que cette propriété de principe s'étende à la «propriété intellectuelle», puisque par nature l'information est duplicable, ce qui implique qu'il ne peut y avoir de «vol» en la matière.

La restriction aux droits d'autrui que représente la «propriété intellectuelle» ne peut ainsi se justifier que sur des bases d'opportunité. Je pense que dans la plupart des cas, de telles bases sont soit absentes, soit plus faibles qu'on ne le présente habituellement.

Dans le cas de mes propres productions, ces bases n'existent tout simplement pas. J'écris pour diffuser des idées.

La licence que j'ai choisie est la plus large possible: je renonce à tous les droits sur mes textes, y compris à celui d'exiger qu'on me cite comme en étant l'auteur, et à la limitation à un usage non commercial. De fait, il est peu probable que quiconque tienne à reproduire mes textes en cachant que j'en suis l'auteur, et peu probable aussi qu'on envisage de gagner beaucoup d'argent en en faisant un usage commercial. Dès lors, les restrictions très souvent faites à ce propos sont inutiles en pratique et nuisibles symboliquement parce qu'elles accréditent encore l'idée selon laquelle chacun est propriétaire des octets qu'il produit.

Et le respect des droits d'auteurs d'autrui?

Dans le principe, non; c'est-à-dire que je ne leur reconnais pas de droit particulier sur les informations qu'ils produisent. En pratique, je ne cherche pas à chagriner les gens, ni à aller en prison (ou payer des amendes ou des dommages et intérêts), et je respecte donc de fait, en général, les droits que les personnes s'attribuent à ce sujet.